Rambo I

J'ouvre cette section en réponse à certaines remarques purement gratuites, et faiblement argumentées sur le film Rambo I.

Mon angle d'analyse est simple : Rambo I n'est pas un film sur une machine de guerre comme les suivant, mais un film sur l'Amérique ou plutôt sur les Américains.

A mon sens il se place dans la lignée de film comme "Voyage au bout de l'enfer" et plus récemment dans la démarche de Clint Eastwood avec "La mémoire de nos pères" qui interroge ses compatriotes sur les vieux mythes fondateurs de la nation.

Rambo I se situe à la fin des années réganiennes (tout comme "Gremlins !") : temps de désillusions (crise économique, récession, défaite militaire au Vietnam). Mais surtout montre des américains désabusés, n'arrivant plus à justifier leur modèle idéologique (John Rambo est l'incarnation vivante de cette abstraction).

hum ... oui enfin le pire c'est que quand on ne l'a pas vu de ces propres yeux on crois son analyse ... au final c'est juste une putain de machine a tuer qui dézingue tous les flic d'une communauté avec un couteau, une claymore et, pour le final, une petite mitraillette automatique (ouais enfin qui tire des truc qui ressemble plus à des obus qu'a des balles.

honnêtement même si l'analyse est intéressantes je doute que le but premier de ce film ai été une réflexion sur l'après Vietnam mais juste un prétexte au déferlement de cartouche sur grand écran (oui on venait de découvrir l'existence des commando de marine que beaucoup avait vu en action durant la guerre et qui sont rentrer au pays dans cette image de dieux immortel et de machine a tuer).

Avouons le franchement : Rambo n'est pas un grand film comme le souligne avec justesse Calos (le côté bovin du "héros" est assez risible). Bref, mon but n'est pas de réhabiliter ce

Toutefois je pense que l'intérêt de ce film réside sur le fond : il parle de l'Amérique à une croisée des chemins, qui doute de plus en plus de son modèle universaliste.

En cherchant un peu, je viens de voir que la revue "L'Histoire" lui avait consacré un article (n° 328 - février 2008).


Prochain sujet : Le film "Emmanuel" est-il une émanation crypto-humanisme de la philosophie platonicienne ?

Quand "l'histoire" se fait acheter par hollywood ... on tient un article croustillant je pense ...

par contre j'attend avec impatience ta chronique de oeil pour oeil de chuck norris ou encore piège en haute mer de steven seagal ^^.


Calos, qui a perdu un bras de fer contre chuck ...siflote