Je viens de terminer le 10 ème et dernier livre du cycle des Princes d'Ambre : grandiose !
Il me faut encore un peu de temps pour verbaliser la richesse de cette oeuvre - tant sur la qualité littéraire, que sur la portée universaliste de certains thèmes philosophique.
Voici un petit résumé pour ceux qui ne connaissent pas encore cet univers plus proche à mon sens des pièces shakespearienne et baroques, que de l'héroïque fantasy. ATTENTION : NE PAS LIRE LES PROCHAINS MESSAGES SI VOUS SOUHAITEZ CONSERVER LE MYSTERE !
Le monde fantastique dans lequel se déroulent les romans est centré sur la ville d'Ambre. Les descendants (légitimes ou non) du monarque qui règne sur cette cité ont le pouvoir de “voyager à travers les ombres”, c’est-à-dire de modifier, au cours de leurs déplacements, la réalité qui les entoure, de sorte qu'il leur est possible de se rendre dans tous les lieux qu'ils sont capables d'imaginer. Ils peuvent ainsi agir, non seulement sur l'apparence des lieux qu'ils visitent, mais aussi sur les lois physiques qui les régissent, et peuvent donc véritablement façonner le monde de leurs rêves.
Toutefois, tous ces mondes, la Terre comme les autres, ne sont que des reflets, des ombres du seul lieu stable, Ambre, qui est de ce fait l'objet de bien des convoitises. Afin d'entrer en possession de leurs pouvoirs, les princes d'Ambre doivent effectuer un rite initiatique qui consiste à traverser la Marelle d'Ambre. Cette traversée en apparence enfantine est en réalité très éprouvante et quiconque tenterait de l'accomplir sans porter en ses veines le sang d'ambre se condamnerait à une mort certaine.
Ambre a pour emblème une Licorne et représente l'ordre, et la stabilité de l'univers. Le royaume est opposé depuis la nuit des temps aux Cours du Chaos, qui constituent l'autre extrémité de l'univers (serpent pour symbole).